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BCAS dénonce la discrimination systémique contre les travailleurs noirs lors de l'examen des droi...


Un groupe de personnes debout aux Nations Unies à Genève : De gauche à droite : Ketty Nivyabandi, secrétaire générale d'Amnesty International Canada, Nicholas Marcus Thompson, directeur exécutif du BCAS, Emily Coyle, directrice exécutive de l'Association canadienne des sociétés Elizabeth Fry, Jérôme Bacon Saint-Onge, vice-chef du Conseil des Innus de Pessamit, le chef Na'moks, les chefs héréditaires Wet'suwet'en et France-Isabelle Langlois, directrice générale d'Amnistie internationale Canada francophone.
De gauche à droite : Ketty Nivyabandi, secrétaire générale d'Amnesty International Canada, Nicholas Marcus Thompson, directeur général du SRCN, Emily Coyle, directrice générale de l'Association canadienne des sociétés Elizabeth Fry, Jérôme Bacon Saint-Onge, vice-chef, Conseil des Innus de Pessamit, chef Na'moks, chefs héréditaires Wet'suwet'en et France-Isabelle Langlois, directrice générale d'Amnistie internationale Canada francophone.

Genève, Suisse - 8 novembre 2023. Le secretariat recours collectif noir (SRCN) est à l'avant-garde d'un effort international lors de l'Examen périodique universel (EPU) du Canada aux Nations Unies à Genève. L’EPU donne au Canada le mandat de défendre son bilan en matière de droits de la personne et de partager ses progrès sur les recommandations de l’EPU de 2018. BCAS se consacre à mettre en lumière la discrimination systémique contre les travailleurs noirs au sein de la fonction publique fédérale canadienne, y compris les violations flagrantes des droits de la personne à la Commission canadienne des droits de la personne.


En tant que partie intégrante d'une délégation conduite par Amnesty International, SRCN se tient aux côtés du chef Na'moks - Chefs héréditaires Wet'suwet'en, Jérôme Bacon Saint-Onge, vice-chef, Conseil des Innus de Pessamit, France-Isabelle Langlois, directrice générale d'Amnistie internationale Canada francophone, et Ketty Nivyabandi, secrétaire générale de la section anglophone d'Amnistie internationale Canada.


La délégation a engagé des discussions diplomatiques avec les États membres, l'Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l'homme (GANHRI) et le Forum permanent pour les personnes d'ascendance africaine. Ils mettent en lumière des questions urgentes en matière de droits de la personne au Canada, y compris les violations documentées des droits de la personne contre les employés noirs et racialisés de la Commission canadienne des droits de la personne.


Dans un discours prononcé au Palais des Nations, le directeur exécutif du SRCN, Nicholas Marcus Thompson, a déclaré :

Il est grand temps de s'attaquer à ces problèmes profondément enracinés et de tenir le gouvernement canadien responsable de son incapacité à protéger et à faire respecter les droits de ses citoyens, en particulier de sa main-d'œuvre noire. L'urgence est encore renforcée par le contexte de la Décennie des Nations Unies pour les personnes d'ascendance africaine, qui souligne l'impératif de reconnaissance, de justice et de développement pour les personnes d'ascendance africaine.

Thompson a annoncé l'intention du SRCN de déposer une plainte officielle auprès de la GANHRI, demandant un examen complet de la notation de la Commission canadienne des droits de la personne. La GANHRI joue un rôle central dans l’accréditation des institutions nationales des droits de l’homme et a le pouvoir de décertifier ou de déclasser leurs notations. Cette action vise à garantir que les institutions qui violent les droits de la personne, comme la Commission canadienne des droits de la personne, soient tenues responsables et respectent leurs obligations en matière de droits de la personne.


SRCN a souligné la nécessité immédiate pour le Canada de mettre en œuvre des mesures permanentes pour lutter contre le racisme et la discrimination envers les Noirs. L'organisation a demandé la publication du Rapport du Groupe de travail sur l'équité en matière d'emploi et a exhorté à une mise en œuvre rapide de ses recommandations. De plus, le BCAS a exhorté le Canada à nommer un représentant spécial pour lutter contre le racisme envers les Noirs et un commissaire à l'équité noire pour collaborer à la résolution des problèmes systémiques dans la fonction publique.


Divers États membres, dont la Palestine, Trinité-et-Tobago, le Kenya, le Nigéria, la Sierra Leone, l'Égypte, l'Ouganda, la Chine, la Corée et le Burkina Faso, ont demandé au Canada de lutter contre la discrimination systémique, particulièrement à l'égard des personnes d'ascendance africaine. Regardez leurs déclarations ci-dessous.


Pour les demandes des médias et de plus amples informations, veuillez contacter info@bcas-srcn.org < /p>


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